• Salut tout l'monde ! 

    Me voici avec un tout nouveau blog, que je vais tenir seule. Il ressemble un peu à l'ancien, mais bon, j'ai essayer de faire quelque chose qui me ressemble, comme j'avais fait sur l'autre que je tenais avec quelqu'un d'autre. 

    J'ai posté 7 articles plus ou moins vieux, qui viennent du blog D&A où j'écrivais il y a encore quelques semaines. Ces articles me tenaient à coeur, et je voulais qu'ils figurent dans ce Blog. Je leur est fait une petite place dans la marge.

    Hormis ces 7 articles, "Rendez vous dans les étoiles" est une toute nouvelle aventure pour moi, et j'espère qu'elle vous plait. 

    Sur ce, Bonne journée/soirée et à bientôt <3 

     


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  • Aujourd'hui, j'ai troqué mon âme à la mer contre un p'tit brin de liberté. Je me suis laissée emporter par un courant d'une douceur violente. Telle une nymphe des mers, j'errai entre les vagues, telle une sirène, je glissais parfaitement dans l'eau.

    Puis le soleil disparu de l'horizon. Alors seule dans cette obscure et froide immensité, je compris que la mer ne me donnerai jamais de liberté. Seule dans cette noirceur unissant le ciel à l'eau gelée, je compris que c'était la fin. Dans cette nuit  dépourvue de lumière, où la lune avait désertée, je glissa ma tête sous la surface de l'étendue salée.

     

    Je ne bougea plus. Je ne respira plus.

    Aujourd'hui la mer m'a encore prouvée que j'étais nulle en troc. Je donne trop et n'exige jamais assez en échange.

     

    Amandine


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  • Elle était l'orage qui avait déboulé dans sa vie. Le vent n'eut pas assez de force pour chasser les nuages noirs,  le soleil ne pouvait lutter contre la lumière des éclairs. Alors ses membres, son visage, son buste, tout son corps fut pris par la foudre.

    Mais le calme finis toujours par revenir.

    Alors, dans un dernier souffle, elle dit "Il était le soleil, et j'étais la pluie, et même si nous arrivions à rien ensemble, nous formions les arcs en ciel.


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  • Ses sourires était une manière se vouloir me battre. Et encore aujourd'hui, derrière ce foutu téléphone, je l'imagine sourire. Et rire, aussi. Son rire est magnifique. Si on était dans un conte, il donnerait aux fleurs mortes l'envie de fleurir a nouveaux, aux rivière gelées de couler à flot, et aux Clown triste de devenir joyeux. Nous ne sommes pas dans un conte. La réalité n'a pas était aussi belle, et ne le sera jamais. Mais j'aime croire que les flammes et les étoiles se rallument toujours.

    J'revois tous les moments passer avec elle. Toutes les fois où elle pleurait, toutes les fois où elle se sentait perdue, toutes ces fois là où je ne pouvais rien faire d'autres que la serrer dans mes bras. J'la revoit rien dire devant mes colères, devant ces foutues sautes d'humeur, alors qu'elle aurait pu crier aussi fort que moi, me dire que j'étais qu'une pauvre folle. Mais elle ne l'a jamais fait. Elle était aussi impuissante que moi face a cte "drogue"  qui me bouffait. Et j'me souviendrez toujours de ce jour, où elle a eu le courage de me dire "Montre moi". Même le jour où elle m'a dit "J'ai l'impression que tu t'es encore trop enfoncé, et que j'pourais jamais te rattrapée" mais ce jour là elle n'a pas baissé les bras, devant sa vie, devant la mienne aussi.

    Il faudrait inventer des mots pour exprimer ce que je ressens. Alors pour l'instant, je me contente de lui dire que je l'aime. Elle ne se rend surement pas compte combien sa présence m'a aidé, et m'aide encore. Loin des yeux loin du cœur est a mes yeux le proverbe le plus horripilant qu'il soit.

    Parce que je t'aime, et que personne ne pourra  changer ça, ma chérie. Tu as mis le feu a la pluie  qui menacée de m'engloutir. Je me serai noyée j'crois.

    Amandine

    Ils sont chacun de mes pas, ils sont chaque note jouée sur mon piano et chacun des mots que j'écris. Ils sont le pourquoi du comment je suis là où j'en suis aujourd'hui. J'vous aimes tous les 4.


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  • Elle dansait sous la pluie. Sans rien guidant ses pas. Elle n'était pas l'un de ces pantins à qui l'ont tire les ficelles. Et même sa pensée ne semblait rien contrôler. 

    Le sol boueux l'handicapait dans cette valse, le vent menaçait de la faire tomber à chaque enjambée. Mais elle continuait de danser, comme si c'était la dernière chose qu'il lui restait avec cette mince lueur d'espoir qui brûlait encore dans le feu de son regard. Entre chaque mouvement, le souvenir douloureux de l'homme qu'elle avait aimé cernait son visage de larmes. 

     

    Lors d'une danse. C'est comme ça qu'elle l'avait rencontré. Lorsque le feu qui animait son regard était bel et bien vivant. Lui, il avait un air torturé, et elle voulait l'aider. 

    Il étais doux, gentil, calme. Elle aimait se rappeler des premières fois où il l'avait enlacé de ses bras forts et rassurants. Elle entendait encore les mots qui lui glissait à l'oreille. Il était froid, dur, agressif. Il ne l'avait frappé qu'une fois. Mais la douleur d'une simple gifle n'était rien devant le reste. Elle avait été un de ces pantin, son pantin. Il avait joué avec elle comme on joue une symphonie, il l'avait détruite et elle n'étais plus qu'une mélodie brisée à présent. Il lui avait pourtant dit "Pars, Laisse moi" plusieurs fois. Elle étais toujours restée. Elle le prenait toujours dans ses bras quand il pleurait. Et se retenait de craquée en le regardant se briser les doigts avec une violence sans égale lorsqu'il touchait son piano. Même sans jouer, juste en éfleurant les touches on pouvait lire sa souffrance sur son visage.

     

    La pluie tombait toujours. Elle dansait encore, et chaque seconde dévoilait une nouvelle ondulation de son corps frêle. Chaque goutte d'eau lui rappelait  comment elle l'avait aimé, malgré cette double personnalité, malgré cette souffrance dont ni l'un ni l'autre connaissait l'origine. 

    Et la voila qui dansait. Seule maintenant. Il n'étais plus la pour l’accompagner. Un matin il n'a pas ouvert les yeux. Elle l'a regardé et a chuchoté " J’appréhendais aujourd'hui tous les matins avant de voir tes yeux s'ouvrir. Il étaient déjà éteints, mais m'éclairaient assez. Je t'aime. Le soir même elle décida de ne plus jamais se réveiller. Alors elle partit danser sous la pluie. 

     

    Soudain elle tomba. La pluie avait fait place à la neige. C'est dans un corps gelé qu'elle s'endormie. Ses yeux avaient pris la couleur des cendres. Elle ne les ouvra plus jamais.

     

     

    Amandine

     


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